Les rapports entre football et immigration sont anciens et structurants. La circulation internationale des joueurs et l'incorporation de jeunes d'origine immigrée dans les équipes locales et nationales font du football une vitrine cosmopolite et mondialisée. Pour autant depuis l'éphémère glorification de l'équipe « Black-Blanc-Beur » en France en 1998, la place des joueurs d'origine immigrée dans les clubs et dans l'équipe nationale, en particulier ceux liés à l'immigration postcoloniale, fait l'objet de nombreux débats...
L'émergence de l'islam comme seconde religion de France provoque de nombreux débats qui portent sur les adaptations réciproques de la société française et des structures et pratiques de ce culte minoritaire. Mais au-delà de l'islam en tant que tel, c'est le rapport à la religion des immigrés et de leurs descendants qui est perçu comme spécifique par contraste avec celui de la population majoritaire. Mais qu'en est-il vraiment ?...
Ce document de travail s'inscrit dans une série de textes résultant de l'exploitation de l'enquête « Trajectoires et Origines, enquête sur la diversité des populations en France » (TeO). Il s'agit de versions de travail qui seront publiées sous une forme révisée dans un ouvrage aux Editions de l'Ined.
Pourquoi les chances d'obtenir un travail, un logement ou tout autre service auquel on a droit, varient selon le sexe, la situation de famille, l'origine, l'apparence physique, etc. Les auteurs de l'enquête Trajectoires et Origines (TeO) ont étudié en détail les déclarations de discriminations subies par les personnes interrogées.
Ce document de travail s'inscrit dans une série de textes résultant de l'exploitation de l'enquête « Trajectoires et Origines, enquêtes sur la diversité des populations en France » (TeO).
L'enquête Trajectoires et Origines (TeO) vise à identifier l'impact des origines sur les conditions de vie et les trajectoires sociales, tout en prenant en considération les autres caractéristiques sociodémographiques que sont le milieu social, le quartier, l'âge, la génération, le sexe, le niveau d'études. TeO s'intéresse à toutes les personnes vivant en France métropolitaine, à leurs conditions de vie actuelles et à leurs parcours, avec un intérêt particulier aux immigrés, descendants d'immigrés, personnes originaires des DOM et leurs descendants..
Ce rapport soulève une question qui revient très souvent dans de nombreux débats : doit-on et peut-on considérer ou non l'origine ethnique, la couleur de la peau ou la "race" dans l'élaboration des statistiques ? Jusqu'à maintenant, la France n'avait pas autorisé les fichiers prenant en compte ce type de mesure au nom de "l'universalisme" de la République et du refus de reconnaître des communautés séparées. Mettre en place un outil de mesure pose par ailleurs de nombreuses difficultés, tant il est délicat de définir des catégories en la matière. Reste à savoir si un outil de mesure, même imparfait, ne permettrait pas de mieux évaluer le niveau des discriminations que subit une partie de la population vivant en France, même si pour beaucoup les "minorités" sont d'abord victimes de leurs origines... sociales.
Le communautarisme est devenu un des nouveaux mots passe partout du vocabulaire politique en France sans qu'on sache bien à quoi il renvoie. Cet usage massif est-il en rapport avec des émergences plus fortes que dans le passé de phénomènes communautaires ? N'est-il pas plutôt un mode de stigmatisation ?. (résumé de la revue)
La tradition philosophico-politique française a abordé la question des "minorités" en cherchant à empêcher (ou à réduire le cas échéant) leur formation socio-historique, ce qui a consisté entre autre à juguler leur expression politique. La notion même de "minorité" est considérée comme illégitime, car contradictoire avec l'unité du peuple et porteuse d'une fracture de l'universalisme. L'histoire de la place occupée par les "immigrés" dans la société française et l'existence d'un ordre racialiste forgé dans le cadre colonial et qui trouve à se réactiver dans le cadre des migrations post-coloniales invitent à revisiter les conditions d'application de l'universalisme en acte et d'en saisir les limites. Limites qui, loin de n'être que circonstancielles sur la voie d'une réalisation à venir, semblent bien inscrites dans le logiciel générique de "l'universalisme français en acte". (Résumé de la revue).
Depuis plus d'un siècle, les catégories statistiques décrivant les populations en relation avec l'immigration sont construites à partir de la nationalité. Or les objets des disciplines à fondement quantitatif ont été largement façonnés par les nomenclatures de l'institution statique. L'emprise du "fait national" s'est également appliquée à la construction sociologique de l'objet "immigration". Replacée dans la longue durée, la soumission des sciences sociales aux catégories du politique en matière de nationalité souligne leur difficulté à se distancier de leur propre intériorisation du modèle national d'intégration. Le recours récent à de nouvelles taximonies reflète des changements de perspectives et annonce une convergence dans les modes d'analyse avec les sciences sociales nord-américaines ou britanniques. Le développement des études portant sur "les immigrés", puis sur leurs descendants, témoigne d'une reformulation des problématiques et ouvre de nouvelles perspectives de recherche qui sont rapidement évoquées. (résumé de la publication)
Que recouvre aujourd'hui la notion de mixité sociale dans la diversité des champs auxquels elle s'applique (logement, école, ville, échanges intergénérationnels) et dans la diversité de ses contenus ? Et quelle portée faut-il lui prêter ? Ce dossier passe la mixité sociale au crible de la sociologie, de la philosophie et de l'économie. (Présentation de l'éditeur)
Ce document analyse la mobilité des descendants de migrants appréciée par l'accès et les positions occupées sur le marché de l'emploi, en les comparant à leurs parents et aux « natifs ».